En 2021 paraissaient les tomes 5 des gammes Fabled Lands, Littéraction et Destins. Cette année, Alkonost poursuit l’extension de ces gammes, réactive les Contes tordus de Green et présente la nouvelle série de Morris et Thomson : Forge divine (Vulcanverse).

Depuis 2017, Alkonost agite ses plumes pour promouvoir la littérature arborescente en France et dans les pays francophones. Nous mettons toute notre passion et notre énergie dans un travail d’édition minutieux, allant de la sélection des œuvres jusqu’à la mise en page, en passant par de méticuleuses relectures.

Alkonost dévoile une fournée de onze nouveaux titres que nous espérons tous plus affriolants les uns que les autres, portés par un réel souci de diversité entre rééditions opportunes, traductions attendues et exclusivités françaises.

En prime, un palier franchi permettra de financer l'impression de huit livrets. Ils sont offerts et cumulables pour un soutien supérieur à 35€ dont une contrepartie dans la gamme concernée.
Exemple : en prenant trois livres dans trois gammes différentes, vous soutenez pour plus de 35€. Vous recevez gratuitement les trois livrets.

Destins Extrait 82 du livret 68 66 Saint Clorentin SHEN 6 a CHREL La Tortue ELUTO NTINA COLONIES DU Tibias MORGELE NOUVEAU Sidonia continentale Isla MONDE Lagarto Gloriannique. Neutre. Sidonien. 7 8 76 74 72 10 68 66 8/4
Grâce à vous le livret de l'intégrale des cartes couleur de Leo Hartas pour la série Destins va exister !

Grâce à vous, les 6 cartes régionales et la carte du monde de Fabled Lands sont colorisées !

Pour en

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es livrets offerts

Les livrets sont un véritable objectif dans ce projet.

Utiles
Beaux & solides
Non disponibles en boutique
Couverture en carte épaisse pour supporter l’écriture
Intérieur en papier de bonne texture et épais pour résister à l’écriture et surtout au gommage
Du contenu en plus au fil des paliers

Les paliers

Comme lors de la précédente campagne, le principe est que chaque gamme ait droit à son bonus. La nouveauté : fini les pack « fan de ». Cette année, tous les suppléments sont gratuits.

Le palier 300% doit permettre l'impression de huit livrets : entre un et trois par gamme. Ils seront offerts et cumulables. À deux conditions :

nous soutenir avec au moins 35€, ce qui représente deux ou trois livres ;
avoir choisi un livre dans la gamme du livret.

DESTINS tordus de Livres LANDS VERSE imprimés LITTERACTION Les livres que vous avez commandés sont imprimés.

le pack Fabled Lands & Littéraction pour les Early Birds

8 DAVE JAMIE THOMSON Plaines Sans Fin Roi ides FABLED Archipel Maxillaire to LNIR TURES Illustré par Russ Nicholson et Kevin Jenkins LANDS Narai du (on Pagode Forêt Noire Kwaidan x LIVRE 6 8 Chambara SEIGNEURS DU LEVANT Kaiju Shingen Eaux Spectrales de Nyg Monastère de Noboro Hagashin LIVRE-JEU Begotombo Alkonost

Un monde ouvert, une exploration libre (et dangereuse. Narai

Depuis ses débuts en 2018, Alkonost permet aux francophones d’accéder dans la langue de Molière à cette œuvre monumentale en plusieurs tomes. Fabled Lands a été écrit en 1995 et 1996 par le très inspiré duo Dave Morris et Jamie Thomson, mais n’avait jamais été publié en France. En 1997, les jeux vidéos avaient déjà terrassé les livres-jeux et Gallimard Jeunesse et les autres avaient déposé les armes. Au rythme d’une gestation de neuf mois par titre, Alkonost s’apprête à mettre au monde francophone le sixième opus intitulé Les Seigneurs du Levant.

En quelques années, la série a construit sa réputation parmi les amateurs de livres-jeux. En effet, son fonctionnement est unique.

Les douze livres de la gamme décrivent chacun une région du monde, si bien que le lecteur-joueur peut commencer l’aventure dans n’importe quel tome et passer d’un ouvrage à l’autre au gré des pérégrinations de son avatar. Par exemple, depuis le Sokara (tome 1), passer les montagnes du nord conduira le héros dans les Grandes Steppes (tome 4), franchir le fleuve à l’ouest lui ouvrira les portes du Golnir (tome 2) et prendre la mer au sud ou à l’est le fera naviguer sur l’océan Violet (tome 3).

Une autre particularité, fortement liée à ce monde ouvert, est le nombre faramineux de quêtes accessibles au héros. Ce qui implique une quantité tout aussi remarquable de personnages secondaires.

« Fabled Lands, c’est le retour à l’exploration libre, à la frustration de l’aventure, aux merveilles qui nous attendent à chaque tournant. Il suffit de tourner la tête au mauvais endroit, et le périple finira en soufflé mal cuit ou, au contraire, se soldera par les mille merveilles qui motivent le voyage… Ou par une mort atroce due à un manque de discernement. Et là, au moins, si on se plante lamentablement, on peut recommencer. Un dé devient un éclair divin, un crayon se mue en armure impénétrable, votre imagination se lie à une myriade de contes et légendes parsemés dans le monde du Harkuna. »
Joël Mallet, traducteur

Avec en moyenne « seulement » 700 sections numérotées par livre, les lieux – ruines, souterrains, navires, forêts et autres îles – sont tellement nombreux que leur exploration se fait en peu de sections. Il faut s’y attendre car cela peut décevoir celui qui prévoit de lire un livre-jeu classique. L’action est condensée sur trois ou quatre choix décisifs et souvent un ou deux tests de compétence (charisme, piété, magie, exploration, combat et adresse), répartis en une dizaine de sections numérotées. Une fois informé d’une quête, puis quand le héros a trouvé où conclure la quête (le final), le joueur doit se demander si son personnage maîtrise assez les compétences requises (à pressentir en fonction du lieu et des opposants), et s’il détient les bonnes ressources (informations, codes, objets, bénédictions, etc.).

Un héros se reconnaît à ses actes

Une autre singularité réside dans l’absence d’histoire principale. Les quêtes foisonnent tant que c’est leur sélection qui va définir l’identité du personnage.

« Pour moi, l’arc principal est celui du héros qui se définit dans ses actions. Si une quête ne vous plaît pas ou ne correspond pas à l’identité de votre personnage, eh bien passez votre chemin ! Allez explorer d’autres régions, allez rencontrer d’autres gens. Fabled Lands, c’est une sorte de vie virtuelle. »
Laurent Centro, éditeur

Une infinité de quêtes dans un univers cohérent, avec des liens d’un lieu à l’autre grâce à des intrigues secondaires, mais pas d’histoire principale : vous voilà prévenu. Écrit bien avant la série de RPG The Elder Scrolls, Fabled Lands se définit de la même façon, comme un jeu de rôle solo dans un monde largement ouvert. Ne cherchez pas non plus la fin de Fabled Lands, il n’y en a pas ! Même lorsque les douze tomes seront parus.

« Certaines quêtes se répondent et dégagent quelques événements narratifs principaux. Par exemple, l’issue de la guerre civile dans le Sokara ou encore le sort du Haut-Roi et de son peuple impliquent de multiples quêtes qui font vadrouiller le héros dans plusieurs livres. Une séquence dans le livre 4, que je ne dévoilerai pas, peut faire office de fin pour certains personnages. »
Joël Mallet, traducteur

Narai Quand les possibilités de jeu nourrissent l'imaginaire

Vous l’aurez compris, dans le terme « livre-jeu » Fabled Lands pousse le curseur du côté droit. Tout en gardant des règles simples, le jeu a de quoi nourrir l’imagination du lecteur. Il permet de s’équiper grâce à l’exploration mais aussi aux marchés (achat-vente de matériel). Devenir adepte d’un culte permet d’obtenir des réductions sur les bénédictions et les résurrections (indispensables pour ne pas tout perdre en cas de mort). On peut donc adorer ou renier un dieu. Le héros a la possibilité d’acheter un navire, de louer un équipage et de l’améliorer. À lui les terres éloignées, les découvertes et le commerce (minerai, métaux, céréales, etc.) – achetez les matières premières pas chères où elles abondent et revendez-les là où elles se font rares. Le top : achetez une maison. Le top du top : logez chez un ami puissant ! Le top du top des tops : fréquentez les dieux. Vous dormirez en sécurité et pourrez entreposer vos biens. Si vous ne voulez pas laisser votre argent sommeiller, confiez-le à la guilde des marchands, elle saura le faire fructifier – ou pas, selon votre chance et vos tuyaux.

Il était difficile de parler d’un tome sans revenir sur le fonctionnement de la série. Nouveau volume donc : Les Seigneurs du Levant, le dernier écrit à ce jour par Morris et Thomson, le septième étant de la main de Paul Gresty. Que promet ce nouveau livre ?

Vous l’avez compris : un épisode représente avant tout une région. Dans celui-ci, le héros explore le royaume insulaire de l’Akatsurai, inspiré du Japon médiéval.

En plus des quêtes débutées ailleurs, le joueur fera évoluer son personnage dans de nouvelles intrigues. Le pays vit sous le joug des Seigneurs du Levant, chefs de nombreux clans qui se disputent le pouvoir. Dans cette tourmente, il existe ainsi plein d’opportunités pour un aventurier de tirer son épingle du jeu. Le héros peut prêter allégeance à un camp ou un autre et jouer son va-tout, ou manœuvrer d’un côté comme de l’autre dans le seul but d’accroître son propre pouvoir et ses richesses.

À côté de cette histoire principale, il pourra traquer les tengus aux ailes de corbeau pour apprendre les arts secrets de la sorcellerie, du combat et de la furtivité, affronter les vampires experts en arts martiaux qui gardent le tombeau perdu du nécromancien, entrer dans le redoutable cloître du Monastère de Noboro où l’attend l’adversaire le plus dangereux de tous – lui-même ! –, sans même parler de dizaines d’autres quêtes.

Ce tome se lie aux autres grâce à des missions à cheval sur plusieurs livres et les renvois « interlivre » principalement avec le tome 3 Par-delà la mer de sang noir. Les renvois vers les tomes 11 et 12 ne posent pas de problème puisqu’il est évidemment possible de rebrousser chemin. Par ailleurs, la majorité des quêtes commencent et finissent dans Les Seigneurs du Levant, ce qui rend le titre en grande partie autonome.

Les illustrations sont du célèbre Russ Nicholson.

le pack Vulcanverse pour les Early Birds

Deux livres-jeux ULCAN VERSE Tout juste sortis de la forge

JEU DE RÔLE VULCANVERSE DANS UN SOLO VULCANVERSE DANS UN MONDE OUVERT MONDE OUVERT HADES NOTOS LES MAISONS DES MORTS LE MARTEAU DU SOLEIL JAMIE THOMSON DAVE MORRIS LIVRE-JEU Alkonost LIVRE-JEU Alkonost

La nouvelle série du duo Dave Morris et Jamie Thomson !

C’est un événement dans le monde des livres-jeux. Une sortie très attendue.

« C’est Jamie qui nous a contactés pour qu’Alkonost en soit l’éditeur français. Avec Dave, ils sont depuis le début, 2017, très contents de notre travail sur Fabled Lands. »
Laurent centro, éditeur

Dans la veine de

« Pour nous, cette saga trône parmi nos meilleures œuvres. »
Jamie Thomson, auteur

Le duo reprend tout ce qui a marché dans Fabled Lands, c’est-à-dire à peu près tout, et améliore ce qui pêchait.

► Retrouvez un immense monde ouvert, un livre par région, des renvois d’un livre à l’autre, une profusion de quêtes et de personnages, l’achat-vente de possessions, des stats qui peuvent augmenter ou diminuer, des cases à cocher, des maisons où ranger ses biens, des codes, des divinités, etc.

► Remplacez l’univers médiéval fantastique par une interprétation de la mythologie grecque.

► Enlevez les combats et les niveaux. Réduisez le nombre de morts « définitives ».

► Ajoutez un arc narratif principal, la possibilité d’être assisté par un compagnon, des cicatrices (qui s’accumulent et modifient l’interaction avec les personnages), des sections plus longues, des dialogues nombreux et riches et une sortie quasiment simultanée de la totalité des titres (quatre parus en VO en 2021, le cinquième et dernier à paraître en 2022).

Une belle création

Alkonost confirme l’évolution de l’aspect littéraire. Les auteurs avaient déclaré vouloir changer leur façon d’écrire, notamment via les dialogues. C’est chose faite ! Les tomes sont donc plus épais que ceux de Fabled Lands. Le tome Notos contient plus de 1700 sections !

« En épaisseur, Notos devrait équivaloir à trois Fabled Lands. Nous avons mis trois traducteurs sur ce seul tome. »
Laurent Centro

À la traduction, pour ces deux premières parutions, on retrouve des habitués, qui ont toute la confiance de l’éditeur : Joël Mallet (traducteur de six Fabled Lands), Romain Baudry (traducteur d’Alice au pays des cauchemars et de Destins 5 – L’Hiver des Hommes, auteur de Fleurir en hiver), Gauthier Wendling (traducteur de Oz, et auteur de plusieurs « escape books » chez 404) et Matthieu Émont (traducteur de Beowulf et fondateur d’une société de traduction de jeux de société).

« Cette série, c’est un peu la petite fille épique et loufoque de God of War et du Disque Monde. On enquête, on se bat, on découvre et redécouvre des mythes, couvert de sang, comme si de rien n’était. Dave Morris et Jamie Thomson donnent une nouvelle dimension à leur narration, l’ornent de toujours plus de poésie et y insufflent cette petite touche propre aux livres-jeux comme on les aime : surprenants, vifs, magiques de bout en bout. »
Joël Mallet, traducteur

Les couvertures, sublimes, ont été peintes par l’Italien Mattia Simone.

La mythologie 3.0

Mais attention, Dave Morris prévient :

« Ne pensez pas que Vulcanverse soit une énième adaptation de la mythologie grecque. C’est un million de fois plus passionnant que ça ».
Dave Morris

Dave Morris s’attend à ce que la série bouleverse les lecteurs. « Le Vulcanverse n’est pas le monde du mythe grec », insiste-t-il. C’est un univers virtuel à la Matrix créé par le dieu Vulcain (Héphaïstos, pour la version française).

« Dans l’envers du décor, vous ne trouverez aucune roue géante actionnée par des bœufs comme dans les légendes – vous découvrirez quelque chose de surprenant, d’étonnant et de tout nouveau. […] Ce n’est pas la mythologie grecque à papa ! »
Dave Morris

Quatre régions à explorer, sans ordre aucun

Ce monde est divisé en quatre régions : les enfers de l’Hadès, les déserts du Notos, les jardins de l’Arcadie et les monts Borée. Elles entourent la capitale, Vulcan City en VO.

« Les livres décrivent le passage de l’ère de la technologie et de l’athéisme jusqu’au point où les anciens dieux doivent choisir soit de retomber dans l’oubli, soit de prendre les choses en main »
Jamie Thomson

Dans Fabled Lands, le personnage peut gagner des niveaux qui le rendent plus fort et apte à affronter de plus grands dangers. Chaque livre correspond globalement à un niveau de difficulté, c’est pourquoi les livres sont numérotés. Comme Vulcanverse n’utilise pas les niveaux, cette nouvelle série ne sera pas numérotée.

Alkonost présente donc deux tomes dans cette campagne : Hadès et Notos. Si tout se passe bien, grâce à une prochaine campagne, Arcadie et Borée paraîtront en 2023, le tome 5 en 2023 ou 2024.

Hadès

Hadès régnait autrefois sur l’au-delà, mais il sommeille aujourd’hui dans sa tombe hors du temps, affaibli par des années d’oubli. Qu’adviendra-t-il de son fief, désormais ? Qui rendra leur gloire à ses halls sépulcraux, qui soufflera les manteaux de poussière funeste étendus dans ses galeries obscures pour ranimer les morts qui arpentaient jadis ces cloîtres sans chœurs ? Qui d’autre que vous ?

Et que reste-t-il dans l’au-delà ?

Des vents glacés balaient les plaines désolées, charriant les gémissements éperdus des âmes errant aux quatre coins du royaume des défunts. Les marais pestilentiels illuminent la nuit de leurs pâles lueurs nacrées, issues du plus profond d’une terre en décomposition, les tombeaux pullulent en crocs brisés sur les landes, les ombres arpentent les plaines en murmurant dans les ténèbres.

Ici attendent les maisons des morts, dernières demeures des défunts… Entre autres.

Notos

Au cœur ardent du désert vous attendent des merveilles et secrets oubliés des dieux mêmes. Des sphinx rembrunis, dont seuls les héros les plus ingénieux oseront troubler des siècles de sommeil de pierre. Le Spartoi squelettique, consumé par une haine froide, menant une guerre perpétuelle contre tous les êtres vivants. De fières Amazones, qui pourraient faire de vous leur monarque ou bien leur ennemi juré. Et des oracles et demi-dieux qui vous guideront à travers les recoins cachés de ce royaume légendaire – mais à quel prix ?

Défiez les ravages du temps pour redonner à l’ancienne ville d’Iskandria sa splendeur d’antan. Chassez les monstres parmi les étoiles. Percez les mystères des ruines ensablées. Partez dans le désert affronter les dangers ancestraux et les créatures étranges venus des rêves les plus profonds. Aventurez-vous dans des tombes oubliées et des temples hantés pour découvrir la vérité sur ce qui menace le Vulcanverse – un péril surgi de l’aube des temps, qui maintenant s’agite et complote dans les ténèbres.

le pack Contes tordus pour pour les Early birds

tordus Trois livres-jeux Contes, légendes et romans de revisités a la sauce Green

nouvelle de J.

À ne pas confondre avec les contes non tordus de Grimm !

Publiée sous le nom de gamme ACE Gamebook au Royaume-Uni, la nouvelle série de Jonathan Green rencontre un franc succès là-bas (éditions Snowbook) et en Allemagne (éditions Mantikore). En France aussi avec le premier tome Alice au pays des cauchemars, notre best-seller !

La série se distingue par plusieurs particularités :

► chaque livre détourne une histoire populaire pour en faire un roman interactif sombre et loufoque ;
► la possibilité de remplacer les dés par des cartes à jouer ;
► les règles, très simples, s’appuient sur les caractéristiques ACE : Agilité, Combat et Endurance.
► le héros dispose de capacités spéciales lui permettant d’éviter les combats et de se sortir des situations épineuses ;
► la possibilité d’incarner plusieurs héros ;
► la liberté – concédée par l’auteur – de ne pas utiliser les règles et de seulement lire et choisir sa voie parmi les paragraphes numérotés.

Respect magistral du style
Adaptation de l’histoire en livre-jeu
Relooking inventif des personnages

La campagne doit financer les trois tomes suivants, écrits entre 2017 et 2019 : Oz, Pan et le Monde perdu et Beowulf.

Grand, le Terrible Oz !

Oz reprend les personnages et des éléments du conte Le Magicien d’Oz de L. Frank Baum. Le lecteur-joueur peut se glisser dans la peau, la fourrure ou l’armure d’une quantité surprenante de protagonistes :

► Dorothy Gale,
► l’Épouvantail,
► le Bûcheron de fer-blanc,
► le Lion autrefois poltron,
► et même la Méchante Sorcière de l’Ouest,
► et carrément le Magicien d’Oz !

Kev Crossley aux commandes pour les dessins !

Il découvrira avec un nouvel éclairage la Cité d’Émeraude, la route de brique jaune, les Munchkins, les singes ailés, le roi des Nomes, la princesse Ozma, etc. Comme dans Alice et Pan, certains personnages ont subi un relooking biomécanique qui s’ajoute à la base déjà farfelue conçue par Baum. Les noms des créatures réinventées par Green, traduits avec ingéniosité par Gauthier Wendling, témoignent de cet univers étrange : Léochimpanzaigle, Scarabig, et autres Roicorbac.

Un livre-jeu baroque à souhait, peut-être plus encore qu’Alice. Les capacités spéciales annoncent elles aussi la couleur : « Roi des animaux », « Je-sais-tout », « Maître corbeaux », « De l’autre côté de l’arc-en-ciel », etc., et on retrouve « La Plume est plus forte » présente dans Alice. Chaque personnage jouable dispose de ses propres capacités spéciales.

Des icônes en tête de certaines sections indiquent au joueur qu’il doit ajouter ou soustraire un nombre au numéro de la section en cours pour se rendre à une autre, dédiée à son personnage.

« Ce “Conte tordu” m’a fait regarder différemment l’histoire de Lyman Frank Baum, que je connaissais très mal et sans me douter qu’il s’agit de toute une saga de romans, bien connue des Américains (pour qui il s’agit d’une sorte de mythologie) alors qu’en France on ne connaît que le premier tome. J’ai été amusé de traduire selon plusieurs points de vue d’après le personnage joué. Les plus hauts en couleur sont le Bûcheron de fer-blanc, au phrasé robotique, et la Méchante Sorcière de l’Ouest avec son esprit paranoïaque. Jon Green s’est avéré disponible pour échanger sur quelques détails, ce dont je le remercie ! »
Gauthier Wendling, traducteur

Pan Monde

Pan et le Monde perdu se définit comme la fusion des univers de Peter Pan (J. M. Barrie) et du Monde perdu (Arthur Conan Doyle), avec l’habituelle couche biomécanique de Green. On peut ainsi y incarner quatre personnages refaçonnés :

► un Peter Pan mécanisé,
► une Lily guerrière, montée sur un tigre à dents de sabre,
► une Wendy naufragée pro de la survie,
► et même un Capitaine Crochet plus sadique que jamais !

Les quatre personnages jouables et leurs compagnons.

Chacun possède ses capacités spéciales, mais l’une des particularités du livre réside dans le fait que tous possèdent un compagnon qui l’assistera dans sa quête. Une case à cocher dans la feuille d’aventure indique s’il est présent ou non dans certains passages. L’autre particularité est la possibilité d’acquérir une monture qui pourra se joindre aux combats, notamment. Compagnons et montures aideront le personnage à surmonter les difficultés et à vaincre les énormes monstres de cette aventure. On parle ici de dinosaure, kraken, crocodile, singe, lézard, crabe, araignée, et autres plantes carnivores, tous géants évidemment !

Les monstres géants de Kev Crossley.

Le livre utilise, comme Oz, le système d’icônes afin de personnaliser certains paragraphes. Par ailleurs, le capitaine du Jolly Roger devra composer avec un score de Mutinerie et donc risquer la débâcle. Enfin, pour compléter ce système de jeu très excitant, arcs et pistolets permettent de pimenter les combats.

« Pan et le Monde perdu est un livre-jeu surprenant. On y retrouve les lieux et personnages du roman originel de J. M. Barrie, agrémentés d’une bonne dose d’humour et de situations loufoques. C’est un véritable plaisir d’appréhender ces protagonistes avec un nouveau regard et je suis certaine que les lecteurs se plairont à les incarner, tout comme j’ai moi-même été enthousiasmée face à cette réinterprétation ! Quand Peter Pan se frotte à la science-fiction, cela crée un cocktail déjanté et sensationnel, certes, mais toujours merveilleux. »
Léna Geynet, traductrice

Beowulf

Beowulf, quant à lui, reprend le poème anglo-saxon du même nom. Fini les contes pour enfants à assombrir pour en faire un livre-jeu palpitant : la légende originale est déjà assez sombre ! Green et son traducteur ont excellé tous deux dans le ton épico-poétique grandiloquent. Le livre brille par ses descriptions métaphoriques, ses hauts faits et ses dialogues emphatiques.

« En reprenant des histoires classiques, Jon Green s’inscrit dans une démarche de perpétuation de la culture. Beowulf n’est assurément pas la saga la plus connue de France, mais sa réinterprétation sous forme de livre-jeu donne une occasion inédite de la faire connaître au grand public. Un travail de longue haleine qui mérite d’être salué ! »
Matthieu Émont, traducteur

Le lecteur peut interpréter les deux rivaux :

► Beowulf le célèbre tueur de monstres, meneur charismatique du Peuple des Tempêtes,
► Grendel la bête tueuse d’hommes, le fléau de la fastueuse salle à hydromel du roi Hrothgar !

La quête principale est celle de Beowulf, celle de Grendel étant un complément.

Des dessins magiques de Russ Nicholson.

Pour mériter ses titres et qualificatifs élogieux, Beowulf devra mener courageusement ses hommes et occire plusieurs monstres.

Il dispose donc d’un score d’Héroïsme qui variera en fonction de ses exploits ou de ses échecs. À la manière des « capacités spéciales » des autres tomes, dépenser ces points d’Héroïsme lui permettra de venir à bout de certains obstacles sans courir le risque de mourir dans un test d’Agilité, de Combat ou d’Endurance. Afin de prouver sa bravoure – et techniquement valider son parcours –, il devra parfois passer des tests d’Héroïsme.

Le commandement de ses hommes se matérialise par le score Équipage. Beowulf ne va pas voyager seul vers la terre des Danois, mais entouré de quatorze Guerriers des Tempêtes dont le nombre risque de diminuer fortement durant l’aventure.

Les mots à noter pour garder une trace de ses choix ne s’appellent plus « codes » mais « kennings », histoire de rester dans l’ambiance.

Le livre ne bénéficie pas de l’humour et de l’imagination fantasques caractéristiques des autres titres, mais son écriture pour le moins épique met en valeur l’ambiance du poème anglo-saxon et immerge efficacement le lecteur-joueur dans l’ambiance viking :

sombre, épique et violente

le pack Destins pour les Early Birds

DESTINS Quatre livres-jeux L'indispensable collection

Une plébiscitée -

La série Destins coïncide avec l'apothéose des « Livres dont vous êtes le héros » dans les années 1990, peu avant leur anéantissement par l'avènement des jeux vidéos. Gallimard Jeunesse n'a même pas eu le temps de publier les cinquième et sixième tomes.

On doit cette série à deux grands maîtres des livres-jeux : Dave Morris et Mark Smith.

Les messages et avis déposés sur les forums spécialisés Rendez-vous au 1 et La Taverne des Aventuriers ainsi que sur le site Planète-ldvelh louent cette série pourtant moins connue que les Loup Solitaire, Sorcellerie ! et autres Défis Fantastiques. Les lecteurs-joueurs appréciaient l'absence de lancers de dés dans une aventure où la réussite se basait uniquement sur la justesse des choix de parcours, d'équipement et de compétences.

Si cette réédition est tant attendue, c’est aussi en raison de la rareté de l’ancienne édition sur le marché de l’occasion. À cause d’une spéculation en vogue sur les sites de revente, certains Destins atteignent des cotes exagérées, parfois à 3 chiffres, ce qui les rend inaccessibles pour l’amateur qui n’en ferait pas une collection opiniâtre.

Des livres-jeux sans dés

Ah… La création de son personnage, avec le choix tactique des compétences : quel bonheur !

Les seules règles consistent à sélectionner quatre compétences parmi une douzaine : Agilité, Combat à mains nues, Astuce, Loi des rues, Connaissance, etc.

Dans les livres Destins, la scénarisation est plus poussée que dans la plupart des autres livres-jeux. De plus, la diversité des parcours offre une très bonne rejouabilité, critère cher aux amateurs du genre.

quepuadapu!

Chaque tome est indépendant (donc non numéroté) et diffère par son univers avec pour seul point commun l’imaginaire :

► Le Pirate des sept mers : piraterie, aventure et navigation.
► L’Étoile de la Destinée : fable écologique.
► Le Peuple maudit : aventure citadine contre la persécution des peuples martyrs.
► Le Collier maléfique : références à la mythologie maya.
► L’Hiver des Hommes : monde glacé post-apocalyptique.

Après avoir publié L’Hiver des Hommes en 2021, nous mettons enfin à l’honneur ses illustres prédécesseurs.

MARK SMITH DAVE MORRIS Le PIRATE des DELA DESTINEE SEPT MERS LIVRE-JEU DESTINS LIVRE-JEU DESTINS

MARK SMITH DAVE MORRIS Le Peuple MALEFIQUE maudit DESTINS LIVRE-JEU DESTINS

« Malgré le contexte sanitaire sombre, 2020 et 2021 nous ont apporté pas mal de moments de bonheur. J’en retiens deux concernant la série Destins, riches en émotions. Le premier, c’est l’appel téléphonique à Yannick Surcouf fin 2020. Gamin, je voyais son nom en quatrième de couverture des “Livres dont vous êtes le héros”, près du petit drapeau du Royaume-Uni, dans l’espace réservé au nom du traducteur. Alors quand nous avons réussi à retrouver sa trace sur Internet puis quand j’ai entendu sa voix au téléphone, je me suis senti très ému. Le second moment de félicité, c’est quand nous avons reçu le contrat signé de chez Gallimard Jeunesse nous donnant le droit d’utiliser le nom “Destins” et la traduction des quatre premiers tomes. »
Laurent Centro, éditeur

Gallimard Jeunesse s’est révélé enthousiaste et a tout fait pour qu’Alkonost reprenne le flambeau au lieu de laisser périr ces traductions. Quant à Yannick Surcouf, nous nous souviendrons de son amabilité. Une fois le contrat signé en juin 2021, le traducteur a déclaré :

« Ravi de cette nouvelle ! »
Yannick Surcouf, traducteur

Le travail éditorial le plus important reste la synthèse des errata signalés pour tous les tomes et la prise en compte des nouvelles éditions des tomes 1 et 4, parues en langue anglaise en 2013 chez Fabled Lands Publishing (titres de Dave Morris).

Nous avons commandé à Olivier Raynaud (Koa) une nouvelle couverture pour Le Peuple maudit. On lui doit les illustrations de la trilogie Hamalron chez Alkonost et de nombreux dessins pour la gamme Défis Fantastiques – Le jeu de rôle chez Scriptarium. La nouvelle couverture du Collier maléfique est l'œuvre du prodigieux Stanislas Puech.

Nous avons obtenu les droits de la part de Fred Gambino pour utiliser sa peinture en couverture du Pirate des sept mers, comme dans la version originale, ce qui devrait satisfaire les fans attachés aux premières versions.

Les illustrations intérieures du Pirate des sept mers et du Collier maléfique ne changent pas. Effectivement, elles sont l’œuvre des célèbres Léo Hartas et Russ Nicholson. Nous faisons refaire celles du Peuple maudit et de L'Étoile de la Destinée car celles de Terry Oakes ont moins bien vieilli et manquent de dynamisme.

Le format sera plus grand : 148x210mm comme tous les livres-jeux Alkonost.

Des illustrations des prestigieux Leo Hartas et Russ Nicholson (Le Pirate des sept mers et Le Collier maléfique)

ES En

► L’Étoile de la Destinée
► Le Pirate des Sept Mers
► Le Peuple Maudit
► Le Collier Maléfique

le pack Fabled Lands & Littéraction pour les Early Birds

Un recueil de trois livres-jeux LITTERACTION Trois aventures, trois Médailles aux prix Yaztromo !

P I E R R E É ô M E SENSFELDER W I R T H LIVRE-JEU LITTÉRACTION Alkonost

La gamme Littéraction rassemble les meilleurs auteurs francophones de la littérature arborescente. Cette communauté se fédère autour d’un concours : le Yaztromo et le Mini-Yaz. Depuis deux ans, la remise des prix s’effectue au Palais des festivals lors du Festival international des Jeux de Cannes.

Alterférence succède au Temple du dieu Néant, Du sang sous les vignes (réédité sous le nom Le Secret des Alrys), Fleurir en hiver, Les Éveilleurs et Cyclades. Le recueil réunit trois aventures indépendantes :

► Prisme de Pierre Sensfelder, Mini-Yaz d’or 2018
► Disruption de Jérôme Wirth, Mini-Yaz d’argent 2018
► Exalie de Frédéric Bouix, Mini-Yaz d’or 2016

Pierre Sensfelder (alias Merlinpinpin) et Jérôme Wirth (alias Gynogege), dont il s’agit de la première publication, sont pourtant des habitués des concours Yaztromo et Mini-Yaz et cumulent à eux deux de nombreux prix. Frédéric Bouix (Alias Kraken) est lui aussi un champion de ces concours. Il a déjà signé deux fois chez Alkonost dans la collection Littéraction avec Le Temple du dieu Néant et Les Éveilleurs.

Vous trouverez une interview de chacun de ces auteurs dans le numéro 2 du magazine Alko Venturus disponible gratuitement sur les sites d’Alkonost et Scriptarium.

Les trois aventures ont été revues, corrigées et même augmentées, une vraie plus-value pour ce recueil.

« Le pouvoir, la fuite en avant et les intrications passé-présent-avenir sont au cœur de ces trois histoires. »
Laurent Centro

Les illustrations intérieures et de couverture sont réalisées par Guillaume Romero, habitué de la gamme Littéraction (Le Temple du dieu Néant, Le Secret des Alrys et Les Éveilleurs). Alkonost et ses lecteurs apprécient la qualité et l’énergie de ses dessins qui donnent un souffle nouveau à ces œuvres.

PRISME

Commençons par Prisme, une aventure très originale, car on interprète alternativement trois héroïnes qui peuvent agir à distance à travers le temps.

En 2022, alors que Laurine a déjà du mal à gérer ses pouvoirs colorés naissants et sa vie sentimentale compliquée, elle découvre que des tueurs sont à ses trousses. Heureusement, la jeune fille n’est pas seule. Les forces psychiques qui s’éveillent en elle lui confèrent un pouvoir magnétique souvent irrésistible. L’explication se trouve peut-être dans la propriété de son ancien amant, un célèbre chercheur en physique du temps. En 2046, Orphéa l’observe à travers une machine temporelle et essaie de la sauver – sa propre existence soumise au jeu des paradoxes. Un siècle plus tard, Graciosa, chrono-investigatrice chevronnée, doit rendre son jugement sur une ancienne infraction au Code Temporel. Elle consigne les événements, bouleversée par les révélations qu’elle découvre.

Point capital : Laurine, une fille de notre époque en apparence ordinaire, possède en réalité de fabuleux pouvoirs, qui se renforceront au cours de l’aventure.

Tout d’abord, elle est synesthète, ce qui la rend capable de percevoir les auras des gens qui l’entourent, et d’en déduire leur personnalité, leur humeur, etc. Par ailleurs, elle dispose d’une force psychique matérialisée par une couleur dont la teinte évolue en fonction des choix de la jeune fille. D’un langage de vérité à une manipulation du désir, le pouvoir de Laurine peut donc varier à chaque nouvelle tentative. Ainsi le texte proposera parfois au lecteur le choix entre l’utilisation de différents pouvoirs colorés. Ses décisions auront des conséquences non seulement à court terme (l’effet immédiat de la couleur choisie), mais aussi à plus long terme (on ne peut pas passer librement d’une couleur à l’autre, l’engagement émotionnel et spirituel particulier à chaque magie marquant Laurine durablement…) Les différentes couleurs possibles témoignent de la singularité de l’œuvre :

Jaune : magie pure par laquelle Laurine développe une force lumineuse, fondée sur la violence du rayonnement intérieur et l’affirmation de soi.
Magenta : magie pure reposant sur le désir, permettant à Laurine de s’appuyer sur les sentiments ou les frustrations d’une personne. Peut fonctionner avec les deux sexes.
Cyan : magie pure fondée sur la parole, capable d’influencer fortement un individu, à condition de tenir un langage de vérité.
Rouge : couleur mixte de la violence mêlée à un certain plaisir, indispensable pour affronter un adversaire menaçant, mais non dénuée de conséquences.
Bleue : couleur mixte érotique, jouant davantage sur les émotions et sur la fascination que sur la sexualité.
Verte : couleur mixte du leadership et de la force de volonté, entre charisme et énergie brute.
Noire : couleur interdite, associée à la confusion, au chaos émotionnel, à la folie…

Confrontée à des forces redoutables, Laurine va mourir à de nombreuses reprises. Orphéa, qui observe chacune de ses tentatives dans les passés virtuels, apprendra de ses erreurs et pourra alors à certains moments influencer son destin en utilisant des points de concentration qui indiquent combien de fois elle peut ainsi intervenir à travers le temps. Le lecteur aura aussi à tenir à jour des codes et un compteur de temps.

DISRUPTION

« Ça ne s’arrêtera ni demain, ni le mois prochain ni dans les trois mois. »
Emmanuel Macron, Président de la République française

C’est sur cette citation que commence le livre de Jérôme Wirth. Les lignes suivantes, provisoires tant que non parues, sont extraites du prologue :

« Le chemin de la croissance et de l’efficacité n’est pas une politique à la petite semaine comme j’ai pu le lire trop souvent chez des commentateurs oiseux. C’est la condition nécessaire de l’avenir de notre pays sur le long terme ! La disruption créatrice, c’est la France de 2080 ! »
Murmures à moitié admiratifs, à moitié ironiques, parmi l’assistance. Personne n’avait jamais osé aller jusque-là dans les projections.
« Et la France de 2080, je m’engage pour elle. Je m’y engage comme jamais personne n’a osé le faire auparavant ! C’est pourquoi je vous annonce que mon épouse et moi-même avons choisi de recourir à la cryogénisation jusqu’à cette date. […] La technologie est suffisamment au point pour que je puisse vous faire cette promesse : je reviendrai à cette tribune en 2080 pour contempler le saut accompli par mon pays et pour répondre devant les Français de mon action ! »
[…]
Pour la première fois depuis votre réveil, vous vous exprimez à haute voix :
« Est-ce que vous pouvez me confirmer que nous sommes bien en 2080 ? »
La voix retentit à nouveau. Elle semble provenir directement du plafond de verre opaque.
« En effet, Président. En ce qui vous concerne, la cryogénisation s’est déroulée à la perfection. »

Vous, le Président de la République française, vous réveillez à l’Élysée une soixantaine d’années après, choyé par l’essaim de robots qui a entretenu l’édifice avec minutie pendant toutes ces décennies. Vous constatez, enchanté, que la France siège désormais au sommet des nations grâce aux ruptures technologiques enclenchées par des entreprises pionnières. Même les antagonismes ataviques au sein de la société ont été résolus, malgré la résilience d’une frange terroriste armée par des puissances étrangères. Dès ce soir, vous devez assurer la réception du Premier ministre japonais, le meilleur allié de la France. Pour être à la hauteur de l’événement, il vous faut d’abord comprendre les rouages de ce « gouvernement technocratique » qui a présidé aux destinées de la France durant tout ce temps. Il vous faut forcément vous adapter à tout un panel de technologies qui ont bouleversé l’humanité. À commencer par l’accélérateur neuronal de Virtualead, l’appareil qui permet d’accéder au Réseau neuro-numérique. Il faut vous habituer au confort inégalable du mobilier intelligent Cortex, qui semble se plier à vos désirs. Il faut vous baigner dans un univers où même les histoires sont racontées par des algorithmes – ceux de la compagnie Storyline – et où les divinités prennent parfois corps. Par-dessus tout, il va vous falloir renouer avec le peuple. Un peuple qui vous attend avec une ferveur quasi religieuse depuis les années 20.

Cette aventure dont vous êtes le héros ne fait pas intervenir le hasard. Elle est régie par un système de mots-clés et deux caractéristiques : la Santé et la Volonté. Le texte vous demandera aussi parfois d’« activer » certains objets ou certaines actions, dans ce cas vous vous rendrez au petit lexique de fin pour suivre les conséquences de ces activations. L’objectif est découvrir les trois fins de Disruption, la noire, la bleue et la rouge, et si possible de finir avec le code « Héros ».

Une aventure politisée, loufoque et bien ficelée.

EXALIE

« Exalie se déroule dans un futur lointain, au crépuscule de la Terre et de l’humanité. Librement inspiré du roman Le pays de la nuit de l’écrivain anglais William Hope Hodgson, cette aventure aux règles minimales possède trois fins différentes et vous propose de suivre les pas d’une jeune femme à la recherche d’elle-même, quitte à laisser derrière elle les notions de Mal et de Bien. »
Frédéric Bouix, auteur

Des millénaires se sont écoulés depuis les prémices de la conquête spatiale. À l’apogée de leur grandeur, les hommes ont réussi à coloniser Mars et Vénus, mais ils n’ont pas été capables de trouver les ressources qui leur auraient permis de franchir les gouffres galactiques. À présent, les jours du Soleil sont comptés, un hiver sans fin règne sur la Terre et les derniers humains se sont réfugiés à l’intérieur d’une immense ville-forteresse, la Tour, qui subit les assauts continus de créatures monstrueuses et multiples, les hordes de Ceux-du-Dehors. Apparus tandis que le froid sidéral commençait à envahir le système, personne ne sait vraiment qui ils sont, mais leur victoire finale – à coups de griffes et de crocs – ne semble être qu’une question de temps.

Le lecteur incarne Exalie, une jeune femme peut-être un peu trop seule, sans doute trop romantique, qui pense avoir trouvé l’amour dans ses rêves et se sent prête à tout pour retrouver son Prince. Oui, quelque chose ne va pas chez Exalie. Quelque chose qui pourrait mettre en péril la survie de la Tour…

Au fil des pages, on suit les pas de la jeune femme, et on découvre bientôt que derrière son joli minois se cache une personnalité sensible et tourmentée. Est-ce simplement la faute au hasard, ou faut-il y voir l’influence de son environnement ? Il est vrai que la vie est dure dans ce futur lointain. Est-ce plutôt un héritage du caractère de sa mère, décédée une quinzaine d’années auparavant dans des circonstances dramatiques ? En l’accompagnant, le temps de cette histoire, le lecteur aura l’occasion de se forger un avis – mais il devra surtout l’aider à faire les bons choix !

Le joueur devra tenir le compte de la Marque, un score qui démarre à zéro. Il vous faudra aussi noter quelques codes, qui permettront de garder en mémoire les décisions prises, ainsi que les informations et objets acquis.

Livres-jeux Alkonost

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